Cette modeste plante aux fleurs violettes est une plante rare, protégée en Ile-de-France et bénéficiant d’un plan régional d’actions.
Dans le Val d’Oise, on ne connaissait sa présence que sur une seule commune : La Roche-Guyon. Il faut désormais y ajouter Jouy-le-Moutier, pour cette station constituée d’un unique individu. Comme toutes les orobanches, c’est une plante parasite. Celle-ci croît aux dépens de l’achillée millefeuille.
L’orobanche pourprée est typique des prairies de fauche à orchys pyramidal, elle craint surtout l’embroussaillement et les fauches trop précoces pendant sa période de floraison.
Je l’ai trouvée au bord d’un chemin faisant la limite de communes entre Jouy-le-Moutier et Vauréal. Aussi, je préviens nos deux collègues en charge de l’entretien des espaces naturels de ces communes pour qu’ils ajustent leur mode de gestion, ainsi que le Conservatoire botanique national du Bassin Parisien pour compléter leur inventaire sur cette espèce.