Un jardin pour partager
J’étais venu en curieux en 2013 pour visiter le jardin partagé de Marcouville qui venait à l’époque d’être créé. Après un passage à vide, il est à nouveau cultivé par une petite dizaine de familles de la résidence. L’équipe renouvelée est restée fidèle à l’esprit du jardin : ici pas de parcelles individuelles, tous les travaux sont faits en commun, les récoltes sont partagées et l’entraide est de mise.
On y cultive toutes sortes de légumes : tomates, aubergines, poivrons, persil, coriandre, carottes, choux, haricots verts (très sucrés !), pommes de terre violettes… Pour les fruits, il faudra attendre que les plantations récentes viennent à produire.
Des légumes, des fruits, des fleurs…
Ce jardin est axé sur la production, mais on y trouve aussi quelques fleurs, des plantes compagnes, comme les œillets d’Inde plantés parmi les tomates, ou des plantes choisies pour favoriser les insectes auxiliaires, comme ce cosmos rose. Tiens, justement il y a un visiteur : avec son maillot rayé et ses grandes antennes, c’est sans doute l’halicte de la scabieuse, un infatigable pollinisateur, actif tout l’été.
Le jardin est cultivé sans recours aux produits phytosanitaires de synthèse, alors forcément on rencontre ça et là quelques ravageurs, vite repérés et maîtrisés par les jardiniers. Les larves de doryphore ont été ôtées, à la main, des pieds de pommes de terre et depuis on n’en voit plus.
Connaissez-vous la lyde du poirier ?
Sur ce poirier, une branche héberge quelques larves tisseuses qui grignotent les feuilles. La lyde du poirier était autrefois commune, on ne la trouve plus que dans les vergers non traités aux insecticides. Cruel dilemme, faut-il sauver un hyménoptère devenu rare ou donner toutes ses chances au jeune poirier planté avec l’aide de la ville de Pontoise ? Ces larves ont trépassé.