En avance pour mon rendez-vous de chantier dans la ZAC Bossut, j’en ai profité pour photographier quelques fleurs de vipérine dans une friche en attente de constructions. Le style rose à l’extrémité fourchue comme une langue de vipère, qui sort de chaque corolle au milieu des étamines, est peut-être à l’origine du nom de la plante.
Les inflorescences sont construites selon le schéma des cymes scorpioà¯des : elles sont recourbées comme la queue d’un scorpion. Les fleurs bleues sont systématiquement précédées d’un bouton de couleur rose.
L’espèce est bisannuelle. Les jeunes plantes de l’année passent la mauvaise saison sous forme de rosette étalée au sol et ne monteront leurs tiges florales ramifiées qu’après le passage au froid de l’hiver.
Sur un sol sableux ou graveleux, les vipérines peuvent former de belles touffes.
Les fleurs de la vipérine sont très visitées par toutes sortes d’insectes pour leur pollen, d’une étonnante couleur bleue, ou pour leur nectar.
Dans les régions au climat doux, en situation abritée, on peut cultiver les espèces géantes très spectaculaires des Canaries, de Ténérife ou de Madère.
Echium pininana est la vipérine des Canaries. C’est aussi une plante bisannuelle.
On ne rencontre qu’une seule espèce de vipérine en Ile-de-France, mais elles sont bien plus nombreuses sur le pourtour méditerranéen.
Source :
Echium vulgare, par Naturejardin