Chaque année en juin, les premiers boutons de fleurs de mes hémérocalles sont boursouflés et ne s’épanouissent pas. Ce sont surtout les variétés jaunes et les brunes qui sont touchées. Un moucheron est le responsable de ces déformations : en ouvrant un bouton on peut voir les nombreux asticots, bien à l’abri des prédateurs derrière les pétales épaissis.
Le petit insecte que l’on voir en silhouette devant mon index sur cette photo est un hyménoptère parasitoà¯de, une micro-guêpe qui pond dans les œufs ou les larves d’autres insectes. Il n’est sans doute pas là par hasard. Ces parasitoà¯des limitent de façon naturelle la propagation des ravageurs. La main du jardinier peut aussi agir efficacement en retirant et en détruisant les boutons contaminés à mesure de leur apparition.
Passé le début du mois de juillet, les boutons floraux ne sont plus attaqués, les larves de la cécidomyie sont déjà tombées au sol, elles s’y nymphoseront et donneront la nouvelle génération d’adultes au printemps suivant.