Oh ! L’ail des ours !
Cette belle plante bulbeuse pousse en tapis généreux dans les fonds de vallons des chênaies-frênaies fraîches, souvent au bord des ruisseaux. C’est une espèce assez rare en Ile-de-France. En fait, elle est surtout très localisée, abondante en certains endroits et totalement absente partout ailleurs.
A la sortie de l’hiver, les gourmets la recherchent pour la cuisiner quand ses jeunes feuilles sont encore très tendres, avant qu’elle montre ses belles fleurs blanches. Son goà»t d’ail très fin fait merveille dans les sauces à la crème, les omelettes, pour assaisonner une salade, une pizza, ou confectionner un pesto. Il est préférable d’utiliser crues ses feuilles riches en vitamine C, car leur goà»t est plus subtil sans cuisson.
Où trouver cette plante ?
Je vous entend déjà : vous voulez que je vous donne mon coin à ail des ours ! D’abord, c’est dans une propriété privée, alors on n’a pas le droit d’en cueillir.
Mais Nature en ville à Cergy-Pontoise vous dit tout, grâce aux données en ligne du Conservatoire Botanique National du Bassin Parisien !
Voici la liste des communes du Val d’Oise où cette plante a déjà été vue : Bessancourt, Béthemont-la-forêt, Chaussy, Ecouen, Luzarches, Le Mesnil-Aubry, Montlignon, Montmorency, Montsoult, Le Plessis-Luzarches, Saint-Leu-la-Forêt, Saint-Martin-du-Tertre, Saint-Prix et Taverny.
Même la carte au trésor est en ligne (cliquez sur le département qui vous intéresse) :
Ma cueillette du jour a fini en omelette avec les œufs frais de mes poules. Le sublime réside parfois dans la simplicité.