Originaire du Chili ou du Pérou, ses rhizomes charnus sont comestibles, mais sa sève allergisante peut provoquer des dermatites. Qui est-ce ?
C’est le lys des Incas ! En fait, il existe au moins 130 espèces d’alstroemères, toutes d’Amérique centrale et du Sud. Les espèces de climat tempéré sont pollinisées par des bourdons, des abeilles sauvages et des papillons, celles des zones tropicales par des oiseaux.
De nombreux hybrides interspécifiques ont été créés avec pour parents Alstroemeria psittacina, aurea, pelegrina, hookeri, modesta… Et on trouve dans le commerce des dizaines de variétés, sélectionnées pour la production de fleurs coupées, la vente en potées fleuries, ou le décor des jardins.
Voici quelques variétés de grande taille, vues au Jardin des plantes de Paris, qui peuvent trouver leur place dans les massifs de plantes vivaces :
Mais il convient de respecter les besoins des alstroemères : elles aiment le grand soleil et craignent l’humidité hivernale. Il faut choisir avec soin leur emplacement car leurs rhizomes sont fragiles, c’est pourquoi il peut être délicat de les déplacer. Les alstroemères ont souvent un caractère un peu conquérant, aussi si la touffe s’étend trop il faudra la limiter.
Sources :
L’alstroemère, par le Domaine du Rayol
Alstroemères, une sélection toujours à la pointe, par Jardins de France