Le responsable de ces dégâts est le balanin, un petit charançon dont la larve me confisque la récolte dévolue à la confection de mes gâteaux aux noisettes.
A l’aide de son rostre allongé, le balanin femelle perce l’involucre des noisettes vertes puis y introduit un oeuf. La larve, lorsqu’elle a consommé tout l’intérieur de la noisette, fore la coquille et se laisse tomber au sol pour se nymphoser sous la litière où elle restera plusieurs années. L’adulte émerge au printemps, se nourrit de divers végétaux et grimpe dans les noisetiers quand les noisettes sont formées. Le balanin peut compromettre 80 % de la production d’un verger de noisetiers.
Heureusement, j’ai trouvé une parade biologique.
En grattant sous les noisetiers à la recherche des larves et des adultes, mes deux poules ont régulé la population du ravageur. Quelques noisettes sont encore véreuses, mais beaucoup moins qu’avant.
Cette année, on va pouvoir faire des gâteaux aux noisettes.
Le projet « biocontrôle du balanin de la noisette », par l’INRA (2016)
La clé du succès : la formation des poules.
J’ai bien ri en vous lisant moi qui n’ai pas de noisettes perforées mais à qui, ces dernières années il n’en reste pas une… Une poule, même bien éduquée, n’éloignerait pas petit mulot, petit rouquin et les belles perruches qui en raffolent ! Tant pis pour les gâteaux!