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Les luzernes Medicago

Bravo à celles et ceux qui ont su trouver nos reines fourragères !

Il s’agissait pour la première photo de la Luzerne d’Arabie, Medicago arabica, reconnaissable par ses feuilles tachées de noir et ses fruits formant de petites boules épineuses.

Pour la deuxième photo, nous avions la populaire Luzerne cultivée – Medicago sativa. Cette luzerne a la particularité de faire des fruits en hélice ! Ses fleurs violettes ont l’air d’êtres appréciées par un beau papillon Souci – Colias crocea.

Et la dernière photo il était question de la Luzerne Medicago minima. Comme la Luzerne d’Arabie, elle produit des petits fruits épineux. Cependant, ils possèdent une coloration différente partant du vert au rouge/brun sur les épines, leur feuilles sont notamment plus fines et d’un vert uniforme.

☘️ Petite histoire de luzerne …

Les luzernes, du genre Medicago, sont des plantes appartenant à la famille des Fabacées, également connues sous le nom de légumineuses. Largement répandues à travers le monde, plus de 80 espèces de luzernes sont aujourd’hui identifiées. Parmi ces espèces, la luzerne cultivée (Medicago sativa) est la plus courante et la plus utilisée à des fins agricoles. La luzerne est appréciée pour sa valeur nutritive élevée, sa capacité à fixer l’azote atmosphérique dans le sol grâce à une symbiose avec des bactéries rhizobiennes, et sa résistance à la sécheresse.

Comme beaucoup d’autres plantes à fleurs, les luzernes ont un cycle de reproduction sexuée qui implique la production de graines. Ainsi elles ont la particularité de produire des fruits à l’apparence de gousses qui se développent à partir des fleurs après la pollinisation.
Une fois les fleurs pollinisées avec succès, les ovules fécondés se développent pour former des graines à l’intérieur des fruits. Ces graines peuvent être dispersées par le vent, les animaux ou d’autres mécanismes de dispersion, ce qui permet à nos luzernes de se reproduire et de coloniser de nouveaux environnements favorables à leur croissance.

Sources

Galerie de luzernes – Nature en ville à Cergy-Pontoise publié le 28 octobre 2022

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Photos mystères mars 2024 🔍

Cergy © CACP – Gilles Carcassès
Neuville © CACP – Gilles Carcassès
Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Les plantes que nous cherchons sont…

Aux feuilles vertes et charmantes,
Elles sont riches en protéines.
On les trouvent souvent parmi nos amis à trois feuilles,
Parfois quatre pour les plus chanceux.
Pour les animaux, elles sont divines !

🦋 Bonus à ceux qui reconnaissent le papillon sur la photo n°2 !

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Découvrez OPEN : Le Portail des Sciences Participatives du Muséum national d’Histoire naturelle

Le printemps arrive et le moment de sortir nos frimousses dehors et d’observer notre belle nature est imminent.

Aucune chance de s’ennuyer, on vous présente OPEN : les Observatoires participatifs des espèces et de la nature. Bénéfique tant pour la biodiversité que pour les utilisateurs, OPEN vous ouvre les portes d’expériences scientifiques enrichissantes et surtout accessibles à tous.

Capture d’écran portail d’accueil d’OPEN 20/02/2024

Qu’est-ce que OPEN ?

Créé en 2018 par le Muséum national d’Histoire naturelle (MnHn), OPEN est un portail web entièrement consacré aux sciences participatives en France. Une variété de projets de recherche dans des domaines tels que la botanique, la zoologie, l’écologie et l’ornithologie vous sont proposés. Ainsi il vous est possible de choisir les projets qui vous intéressent et y contribuer selon vos disponibilités et vos compétences.

Vos observations, qu’elles concernent les oiseaux de votre jardin, les plantes de votre quartier ou les insectes que vous croisez lors de vos promenades, contribuent à enrichir les connaissances scientifiques et à mieux comprendre les écosystèmes qui nous entourent. Une fois que vous aurez choisi votre projet de recherche sur OPEN, chaque donnée que vous partagez est une pierre apportée à l’édifice de la recherche sur la biodiversité.

Pour qui ?

Pour tous ! Que vous soyez débutant, initié ou expert dans le domaine de l’observation.
Dans tous les cas, vous bénéficiez du soutien d’observateurs experts qui pourront vérifier vos identifications.

Oiseaux, mollusques, plantes, insectes pollinisateurs… : quels que soient vos centres d’intérêt, vous trouverez forcément votre bonheur dans la grande variété des programmes de sciences participatives.

Mise en place du protocole PROPAGE © CACP – Emilie Périé

Pour en savoir plus sur le protocole PROPAGE : Protocole Papillons Gestionnaires

Comment fonctionne OPEN ?

Le fonctionnement d’OPEN est simple et intuitif. Les utilisateurs peuvent se rendre sur le site et parcourir les différents projets de recherche disponibles . Une fois inscrits à un projet, ils peuvent soumettre des observations, télécharger des photos, et interagir avec d’autres participants et les chercheurs impliqués.

Les projets de recherche

OPEN propose une multitude de projets dans des domaines aussi variés que la botanique, la zoologie, l’écologie, l’ornithologie et bien d’autres encore. Les participants peuvent choisir parmi une gamme de projets adaptés à leurs intérêts et à leur niveau d’expertise, allant de simples observations d’espèces à des études approfondies sur les populations et les habitats.

N’hésitez pas à consulter les études disponibles ici : OPEN observatoires, acteurs et réseaux

Protocole STOC (Suivi Temporel des Oiseaux Communs) – Cergy © CACP – Gilles Carcassès

Que vous soyez un amoureux de la nature, un passionné de sciences, ou simplement curieux de découvrir le monde qui vous entoure, OPEN offre la possibilité de jouer un rôle actif dans la préservation de notre biodiversité.

Maintenant que vous savez tout, quel programme allez vous choisir pour cette saison ? 🔎

Sources

OPEN : les observatoires participatifs des espèces et de la nature (open-sciences-participatives.org)

OPEN, le portail des sciences participatives | MNHN

Notre article de 2018 : OPEN, le nouveau portail des sciences participatives – Nature en ville à Cergy-Pontoise

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Joyeux anniversaire le Bois de Cergy !

3 ans déjà

Les arbres le 26 février 2021 © CACP – Emilie Périé

Aujourd’hui les arbres plantés par les cergyssois lors du chantier nature animé par l’association Boomforest fêtent leur 3 ans en terre. Et ils ont bien grandi !

Les mêmes arbres le 15 décembre 2023 © CACP – Emilie Périé

De plus, ils ont fait des petits ! On ne parle pas là de reproduction naturelle des arbres en place mais d’une multiplication des projets similaires. En effet, une deuxième parcelle a été plantée à quelques mètres de la première et les villes de Pontoise et Maurecourt ont également réalisé leurs propres plantations montant à plus de 3000 le nombre d’arbres ainsi plantés* ces trois dernières années sur le territoire.

Plantations 2024 à Maurecourt © CACP – Adrien Hilpert
Plantations à Pontoise le 10 mars 2022 © CACP – Emilie Périé

Attendons de voir ce que cela donnera dans quelques dizaines d’années !

*en ne comptabilisant que les projets de micro-forêts sur le modèle Miyawaki

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Pas un pissenlit : la lampsane

La lampsane commune, Lapsana communis © CACP – Emilie Périé

La lampsane est une fleur extrêmement commune dans la région. Jardins, trottoirs, sous-bois, champs, … on peut l’observer à peu près partout en fleurs pendant la période estivale.

La lampsane commune, Lapsana communis © CACP – Gilles Carcassès

Elle peut mesurer jusqu’à 80 cm de haut et présente des feuilles différentes entre la base et le sommet de la tige. Les feuilles les plus basses sont lobées (en plusieurs parties) alors que les plus hautes sont entières et lancéolées.

Feuille haute et lancéolée de lampsane commune, Lapsana communis © CACP – Emilie Périé

Son nom de Lampsane, emprunté au grec, fait référence à une plante comestible. Souvent en compagnie de l’alliaire ou des pissenlits elle était peut-être consommée en salade avec ses voisins de pousse. Mais il semblerait que ses graines plaisent plus aux poules.

Certains voient dans les bourgeons floraux une forme similaire à celles de mamelons, aussi en français mais aussi dans d’autres langues (comme l’anglais ou l’espagnol) elle est appelée Herbe aux mamelles.

Sources :

Le dictionnaire étymologique de la flore française, par JP Ferrari

Lampsane commune, FLORIF

Lampsane commune, TelaBotanica

Retrouvez les épisodes précédents de la série :

Pas un pissenlit : les laiterons

Pas un pissenlit : les laitues

Pas un pissenlit : la porcelle enracinée

Pas un pissenlit : les deux picris

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Le meunier

Dans les profondeurs mystérieuses de nos forêts, des prairies environnantes aux bordures de nos chemins, un petit champignon de la nature se cache parmi les feuilles et les branches. Le Meunier, Clitopilus prunulus, également connu sous le nom charmant de « clitopile petite prune », est l’un de ces champignons que l’on souhaite vous faire découvrir.

Champignon Meunier, Clitopilus prunulus – Puiseux-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Le Meunier est un champignon saprophyte (qui se nourrit de matières organiques en putréfaction) de la famille des Entolomataceae. Il est identifiable par son chapeau de couleur blanc pâle, présentant une structure lamellaire rosé et un pied élancé. Les spécimens typiques mesurent entre 2 et 10 centimètres de diamètre.

Champignon Meunier, Clitopilus prunulus – Puiseux-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Il exhale une forte odeur de farine lors qu’on le casse, d’où son nom « meunier ». Comestible, il est très apprécié et l’odeur de farine disparait lors de la cuisson. Cependant, restez vigilant lors de la manipulation de champignons et leur ingestion, le meunier par exemple ressemble fortement à des clitocybes blancs très toxiques, notamment Clitocybe candicans ou Clitocybe cerussata. Ces champignons n’ont pas les lames roses, mais blanches ou crème.

Champignon Meunier, Clitopilus prunulus – Puiseux-Pontoise © CACP – Gilles Carcassès

Sources

Clitopilus prunulus – INPN

Leucocybe candicans – INPN (toxique)

Clitocybe cerussata – INPN (toxique)

Régis Courtecuisse et Bernard Duhem, Guide des champignons de France et d’Europe, Paris, Delachaux et Niestlé, 2007

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L’hespérie de l’alcée

Carcharodus alcae, l’hespérie de l’alcée © CACP – Gilles Carcassès

Ce joli papillon, bien qu’aux couleurs ternes, n’est pas un papillon de nuit. Il appartient au groupe dit des « papillons de jour » que l’on ne distingue pas par leur habitude de vie (diurne ou nocturne) mais par la forme de leurs antennes. Les rhopalocères (papillons de jour) ont des antennes en forme de massues, les hétérocères (papillons de nuit) ont des antennes de formes variées.

Ce papillon-ci est l’hespérie de l’alcée. Il se reconnait à ses motifs bruns marbrés, et aux petites taches blanches translucides sur les ailes antérieures.

Carcharodus alcae, l’hespérie de l’alcée © CACP – Emilie Périé

C’est une espèce relativement peu commune dans la région qui affectionnent les espaces ouverts comme les prairies fleuries, les friches, les jardins, …

Sa chenille se nourrit sur les plantes de la famille de la rose trémière (Alcea rosea) qui lui donne son nom d’hespérie de l’alcée, mais on la trouve aussi sur les mauves et les guimauves. La chenille passe l’hiver enroulée dans une feuille au pied de sa plante hôte.

Roses trémières à  Omerville © CACP – Gilles Carcassès

Source

Papillons de jour en Brie des Morin

Retrouvez dans cet article une autre hespérie :

L’hespérie des sanguisorbes

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Liste rouge régionale des amphibiens et reptiles

Nous y voilà, la liste rouge des amphibiens et reptiles a été publiée en décembre 2023 et on vous propose de faire le point.

Grenouille agile, Rana dalmatina, espèce à préoccupation mineure – Maurecourt © CACP – Gilles Carcassès

Bien que souvent négligés au milieu du tumulte urbain, les amphibiens jouent un rôle vital dans les écosystèmes d’Île-de-France : grands consommateurs d’insectes mais aussi proies naturelles ils participent à l’équilibre des milieux dans lesquels ils vivent. Leur présence dans notre région témoigne de la richesse de la biodiversité environnante. Malheureusement, de nombreuses espèces sont désormais confrontées à des menaces croissantes.

Couleur helvétique, Natrix helvetica, espèce à préoccupation mineure © CACP – Emilie Périé

De même, les reptiles, espèces très sensibles mais souffrant d’une mauvaise réputation, sont également fortement malmenés.

Liste rouge de quoi parle-t-on ?

Afin d’évaluer le risque d’extinction des espèces et justifier les efforts de conservation à l’échelle mondiale, une liste rouge régionale est réalisée à partir de la méthodologie de l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN). Elle dresse un état des lieux des menaces pesant sur les amphibiens et les reptiles d’Île-de-France. Cette liste constitue une nouvelle référence standardisée reconnue internationalement !

Schéma : Liste rouge régionale des amphibiens et reptiles d’Île-de-France par l’ARB IDF décembre 2023

Nos petits amphibiens d’Île-de-France sont confrontés à un ensemble de menaces, parmi lesquelles la fragmentation et la destruction de leur habitat naturel due à l’urbanisation croissante, la pollution des cours d’eau et des plans d’eau, ainsi que l’introduction d’espèces exotiques invasives. Ce sont des êtres très sensibles aux changements environnementaux.

Triton alpestre, Ichthyosaura alpestris, espèce à préoccupation mineure © CACP – Gilles Carcassès

Parmi les espèces d’amphibiens menacé en Île-de-France, on trouve des spécimens emblématiques tels que la Couleuvre vipérine Natrix maura classée « En danger », le Triton ponctué Lissotriton vulgaris classé « Vulnérable » et la Rainette verte Hyla arborea classée « Quasi-menacée ». Ces espèces, autrefois communes dans la région, voient leurs populations décliner en raison des pressions anthropiques.

Rainette verte, Hyla arborea, espèce quasi menacée – Clairefontaine © CACP – Gilles Carcassès

Attention aux périodes de reproduction !

Avec l’arrivée du printemps, une scène extraordinaire se déroule autour de nous : celle de la migration annuelle des grenouilles et des crapauds vers leurs sites de reproduction. Ces petites créatures entreprennent un voyage périlleux pour assurer la survie de leur espèce, mais malheureusement, ce périple est souvent semé d’embûches sur nos routes…

Nous vous appelons donc à la vigilance et à la prudence lorsque vous circulez, surtout lors des nuits pluvieuses et humides, car c’est à ce moment-là que ces amphibiens sortent en masse pour retrouver leurs partenaires.

Retrouvez notre article dédié : Attention, amphibien va et vient ! – Nature en ville à Cergy-Pontoise

Crapauds communs Bufo bufo, espèce à préoccupation mineure – Menucourt © CACP – Gilles Carcassès

Sources

Liste rouge régionale des amphibiens et reptiles d’Île-de-France – ARB

La Liste rouge des espèces menacées en France – UICN France

Société Herpétologique de France | La SHF

Un dragon dans mon jardin

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Votre avis compte : le SDRIF-E de la Région

Paysage cergypontain © CACP – Emilie Périé

Le SDRIF-E Quesako ?

Le Schéma Directeur de la Région Île-de-France (SDRIF) est en révision, et la Région souhaite renforcer son aspect « environnemental » il devient donc le SDRIF-E. C’est un document d’urbanisme (soumis au Code de l’urbanisme) qui a pour but de réglementer l’utilisation des sols en Île-de-France.

Le SDRIF-E permet de définir les éléments suivants :

  • la destination générale des différentes parties du territoire ; c’est-à-dire, pour chaque parcelle de sol, définir si elle accueillera un espace naturel, une exploitation agricole, des logements, des activités économiques, …
  • les grandes infrastructure de transport et équipements associés.
  • les secteurs d’extension d’activités humaines.
  • les moyens de protection et de mise en valeur de l’environnement.

Ce document offre une vision sur au moins 20 ans de l’Île-de-France et s’impose à toutes les décisions d’urbanisme des collectivités de la Région. C’est donc un document particulièrement structurant pour les paysages de nos territoires sur les prochaines décennies.

A vous de choisir !

Une première version du SDRIF-E a été travaillée entre 2021 et 2023 avec les équipes techniques et l’ensemble des partenaires publiques. Cette version est aujourd’hui soumise à l’avis des franciliens. En effet, jusqu’au 16 mars, vous pouvez participer à l’enquête publique et formuler vos avis quant à la rédaction du document. La version définitive sera présentée aux élus à l’été et devra tenir compte des contributions émises lors de l’enquête. C’est l’occasion de faire connaître vos envies pour l’évolution du territoire, notamment en matière de préservation de la biodiversité !

Vous retrouverez ici le site de l’enquête publique. Avec notamment :

Paysage cergypontain © CACP – Emilie Périé
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Alouette, gentille alouette

L’alouette des champs, également connue sous le nom d’alouette des prés (Alauda arvensis), est un petit oiseau emblématique des zones ouvertes et des champs cultivés. Sa présence est souvent associée à la campagne, où son chant mélodieux résonne au-dessus des paysages agricoles. Cet oiseau chanteur appartient à la famille des Alaudidés et est largement répandu en Europe.

Description

L’alouette des champs est caractérisée par sa silhouette discrète et terrestre, avec des plumes brunâtres camouflant efficacement sa présence dans les champs. Son plumage marron/beige lui offre une protection contre les prédateurs tout en lui permettant de se fondre dans l’environnement agricole. Sa taille peut faire jusqu’à 19 cm et elle peut peser près de 50 g. Cette alouette a une longévité moyenne de 12 ans.

Alouette des champs, Alauda arvensis © CACP – François Lelièvre

Mode de vie

Les milieux qu’elle apprécie sont souvent des zones herbacées très ouvertes. On la distingue par son chant enjoué et complexe, qu’elle utilise principalement pour attirer un partenaire en période de reproduction dès le mois de mars et délimiter son territoire. Contrairement à d’autres oiseaux plus discrets, la présence d’une alouette qui chante est impossible à rater. En revanche pour repérer l’oiseau, les choses se corsent : non seulement elle a la couleur de son environnement et se camoufle très bien, mais en plus elle chante en volant, ce qui la rend difficile à localiser précisément.

Ce petit oiseau est également remarquable pour ses habitudes de nidification. Les alouettes des champs construisent leurs nids directement sur le sol, souvent dissimulés au milieu des cultures. Ces nids simples et bien dissimulés offrent une protection adéquate aux œufs et aux oisillons contre les prédateurs (mais pas toujours contre les tracteurs…).

En période hivernale ces alouettes se regroupent et certaines vont rester sur le même territoire, d’autres continuent leur route pour rejoindre le sud de la France et la péninsule ibérique. Durant tout l’hiver, ces bandes, très mobiles, arpentent nos campagnes à la recherche de nourriture.

Alouette des champs, Alauda arvensis © CACP – François Lelièvre

Similitude

A ne pas confondre avec l’Alouette lulu, Lullula arborera ! Elles sont quasiment de même taille, de même poids et leurs plumages se ressemblent fortement. Pour les différencier, il faudra prêter attention aux sourcils : clairs et prononcés allant jusqu’à la nuque pour l’alouette lulu et simplement au dessus de l’œil pour celle des champs. Comme toujours, le critère indiscutable pour les différencier sur le terrain est le chant.

Alouette des champs, Alauda arvensis © CACP – François Lelièvre

Présente mais vulnérable

Dernièrement, notre petit oiseaux de campagne n’est pas considéré comme en danger et ne possède pas de statut de protection. Pourtant, les suivis de populations menés récemment par les organismes de recherche montrent une nette baisse numérique. Cela s’explique notamment par la destruction de leur habitat par l’agriculture intensive et l’urbanisation. L’utilisation de pesticides et d’herbicides, les changements climatiques et la dégradation des zones de nidification contribuent également à ce déclin.

Bien que le facteur humain ait un impact sur notre alouette des champs, cette espèce demeure un symbole de la vie rurale et de la biodiversité associée aux terres agricoles.

Sources

Alouette des champs – Alauda arvensis (oiseaux.net)

Alouette des champs – LPO (Ligue pour la Protection des Oiseaux)

Alauda arvensis Linnaeus, 1758 – Alouette des champs-Présentation (mnhn.fr)

Lullula arborea (Linnaeus, 1758) – Alouette lulu-Présentation (mnhn.fr)